Histoire

Participer à la pérennité d’un héritage de matriarche déterminée et pleine de compassion

Thérèse Bourque Lambert était déjà octogénaire lorsqu’elle a fondé un groupe de grand-mères à Montréal, au Québec, avec la Fondation Stephen Lewis, pour soutenir les grand-mères qui élèvent leurs petits-enfants orphelins du SIDA en Afrique. En Afrique australe, les grands-mères enterraient leurs propres enfants victimes du VIH / sida et luttaient également pour assurer la survie de leurs petits-enfants. Thérèse était émue par leur résilience. Elle était incapable d’ignorer leur lutte et d’accepter que les grands-mères ne pouvaient être aidées. Thérèse voulait faire quelque chose de plus direct, local, et bien, petit. Et ainsi elle l’a fait. Elle a tendu la main à un ami de longue date, Roger Roome, agent de développement affecté à Lilongwe, au Malawi, à l’Agence canadienne de développement international et l’a chargé de trouver un projet soutenant les grands-mères et leurs petits-enfants au Malawi. En 2007, après une recherche de huit mois et après avoir examiné de nombreuses demandes, Roger a choisi le minuscule village de Mnjale situé au centre du Malawi, à environ 45 minutes de route au nord de la capitale Lilongwe.


Notre fondatrice

Roger a choisi Mnjale parce qu’il accueillait déjà un groupe de bénévolesqui s’étaient organisés pour soutenir les grands-mères de la communauté (et quelques grand-pères) qui élevaient leurs petits-enfants orphelins du SIDA. Le chef du village avait accordé des terres à côté d’un cours d’eau pour faire pousser des cultures pour nourrir ces familles. Une brigade de jeunes avait été organisée pour labourer, planter, arroser, désherber et récolter, ainsi que pour réparer les huttes des grands-mères. Ils faisaient déjà tout cela, sans argent, mais cherchaient désespérément des moyens de lever des fonds pour en faire plus.

Le soutien direct de Thérèse à Mnjale a commencé à très petite échelle. Roger rendait visite aux grands-mères à Mnjale, écoutait leurs histoires et leur demandait d’énumérer leurs besoins les plus urgents. Leur première liste comprenait une couverture pour chacune de leurs huttes (les nuits peuvent tomber à 6ºC en hiver), un arrosoir pour le jardin, et quelques fournitures de base comme du savon, des allumettes, du thé et du sucre. Il transmettait ensuite l’information à Thérèse, qui invitait à son tour 10-15 grand-mères qu’elle connaissait à Montréal à se réunir dans son appartement pour prendre le thé. Thérèse plaidait passionnément en faveur des grand-mères de Mnjale et parlait à ses amies des besoins de la communauté. Elle exhortait ses amis à sortir leurs chéquiers et à donner ce qu’ils pouvaient. Dans certains cas, le monnaie de poche était envoyé à Roger pour donner aux grand-mères. À d’autres occasions, les grand-mères ont récoltéet envoyé de plus grande somme. Roger a expliqué aux grands-mères à Mnjale que les fonds ne provenaient pas d’une grande organisation d’aide, du gouvernement ou même de riches donateurs: les fonds provenaient de femmes âgées au Canada, pour la plupart veuves, qui tiraient leurs pensions et donnaient ce qu’elles pouvaient.

En 2009-2010, le Haut-commissariat du Canada au Malawi a fermé ses portes et le programme d’aide bilatérale du Canada au Malawi a pris fin. Par conséquent, Roger a dû quitter le Malawi. Toutefois, Thérèse était déterminée à continuer d’aider les grands-mères de Mnjale et refusait de les abandonner. Heureusement, Roger a pu obtenir l’aide des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception (le «CIM»), représentées par la consœur Québécoise Gisèle Leduc, qui a accepté de continuer à assurer la surveillance et la gestion nécessaire sur le terrain.

Malheureusement, Thérèse est décédée en 2011, laissant derrière elle un riche héritage de leadership communautaire et d’activisme social. Son travail s’est poursuivi grâce au dévouement et à la direction de ses enfants et de ses petits-enfants, tous inspirés par son exemple monumental. La Fondation Theresa a été officiellement établie en son nom en tant qu’organisation à but non lucratif en juillet 2011. Elle a été enregistrée en tant qu’organisme caritatif reconnu par la loi du Malawi et a ensuite reçu le statut d’organisme de bienfaisance par l’Agence du revenu du Canada en 2016.

Fidèle à l’exemple de Thérèse, la Fondation finance des projets au Malawi depuis plus de 10 ans. Tandis qu’elle est née de ses origines modestes, la Fondation ne s’est pas écartée des principes instaurés par Thérèse – ses enfants et petits-enfants se portent bénévoles pour s’assurer que tout l’argent ramassé au Canada est envoyé directement aux personnes dans le besoin au Malawi. Actuellement, la Fondation réalise ses projets et activités dans le village de Mnjale ainsi que dans les villages environnants de Fuse et Chilundu, qui sont peuplés par environ 180 grand-mères, 250 orphelins de l’épidémie de SIDA et environ 3000 personnes en tout.

Veuillez trouver ci-dessous une carte du Malawi indiquant approximativement où les villages sont situés:

Chaque dollar amassé au Canada par le biais de productions théâtrales, de concerts et d’autres collectes de fonds sert directement à soutenir les grands-mères et les petits-enfants de Mnjale et des villages environnants. Ils continuent de nous inspirer par leur résilience, leur ingéniosité et leur courage. Nous ne nous reposerons pas jusqu’à ce qu’ils puissent se reposer. Nous ne les laisserons pas tomber.

 

ÉQUIPE À MONTRÉAL

Emma Lambert

Emma Lambert est la présidente de la Fondation Theresa et la petite-fille de sa fondatrice Thérèse Bourque-Lambert. Elle est avocate chez IMK LLP, un bureau d’avocat boutique spécialisé en litigecivil, commercial, constitutionnel et administrative située à Montréal, au Québec.

 

Ann Lambert

Ann Lambert est vice-présidente de la Theresa Foundation et la fille de Thérèse. Ann a enseigné au Collège Dawson pendant 28 ans et a été dramaturge pour près de 35 ans, avant de se rendre au Malawi à l'été 2015.

 

Roger Roome

La carrière de Roger s'est déroulée à l'ACDI (Agence canadienne de développement international) avec des affectations au Zimbabwe, au Malawi, au Mozambique et en Haïti. Au Malawi, Roger a été premier secrétaire (développement), puis chef de l'aide et chargé d'affaires pour le Malawi (2007-10). C'est lors de son affectation au Malawi que Thérèse Bourque a demandé à Roger d'identifier un village qui comptait un grand nombre de mamies élevant leurs petits-enfants orphelins du sida. Le résultat a été Mnjale et les villages environnants et la Fondation Theresa est née. Roger est à la retraite et est fier d'avoir un lien continu avec la Fondation Theresa, au sein de son conseil d'administration.

Brian Lambert

Brian Lambert est le trésorier de la Fondation Thérèse et le fils de sa fondatrice Thérèse Bourque-Lambert. Il est retraité et ancien président de plusieurs associations de l'industrie. Il siège actuellement au conseil d'administration de deux clubs récréatifs et aime passer du temps avec sa famille, de préférence à l'extérieur.

 

Alice Abracen

Alice Abracen is Thérèse's granddaughter and the secretary of the Theresa Foundation. Alice is a playwright and scriptwriter for Ubisoft. She travelled to Malawi in 2010 and 2015.

 

Ben Lambert

Ben Lambert a étudié le génie civil et est le petit-fils de la fondatrice Thérèse Bourque-Lambert. Il a agi comme officier de la fondation et webmestre depuis 2011.

 

Isaac Abracen

Isaac est le petit-fils de Thérèse et étudiant en éducation à l'Université McGill. Il a voyagé au Malawi à l'été 2015.

 

ÉQUIPE AU MALAWI

Gisèle Leduc

Pendant plus de 10 ans, la consœur québécoise Gisèle Leduc, des Sœurs Missionnaires de l'Immaculée Conception («MIC»), basée à Lilongwe, a assuré la supervision et la gestion des fonds et des activités de la Fondation Theresa au Malawi. Ayant vécu au Malawi pendant de nombreuses années, Sr. Gisèle fournit des conseils et une aide inestimable à la Fondation.

En mai 2018, Sr. Gisèle a revenu au Canada de façon permanente et ses fonctions sont assumées par Sr Ravaka Andréa Razafindahy, originaire du Madagascar, qui agira à titre de secrétaire provinciale du MIC.

Sr. Ravaka

Sœur Ravaka Andréa Razafindahy, originaire de Madagascar, a remplacé Soeur Gisèle en tant que liaison pour la Fondation Theresa au Malawi en mai 2018. Sœur Ravaka a rejoint l'ordre du MIC en 2004 et est actuellement Conseillère Provinciale et Secrétaire Provinciale du MIC à Lilongwe, Malawi. Avant ses fonctions au Malawi, de 2015 à 2018, Sr Ravaka a travaillé à Kanyanga en Zambie en tant que Sœur Pastorale et Économe de la communauté MIC Kanyanga. Entre 2010 et 2015, Sr. Ravaka était directrice de l'école secondaire St Joseph à Ambohibary-Antsirabe, Madagascar. Sr Ravaka était également étudiante en gestion à l'Université d'Antananarivo dans le cadre du programme d'apprentissage à distance et a poursuivi un baccalauréat en théologie à l'Université catholique de Madagascar.

Melissa et Patrick

L'équipe de la Fondation Theresa sur le terrain comprend Patrick Gumbo et Melissa Banda, qui veillent à ce que les projets de la Fondation soient menés avec succès.

Comité

Vingt-cinq membres du comité aident également à la mise en œuvre des projets de la Fondation Theresa dans les villages de Mnjale, Fuse et Chilundu.

INFORMATION FINANCIÈRE